L’écologie, synonyme d’économie ?

Quand nous entendons parler de « vie étudiante », nous pensons principalement aux festivités : week-end d’intégration, soirées et sorties. Pourtant, la vie quotidienne des étudiants les expose à de nombreuses difficultés et particulièrement au niveau de leurs moyens financiers. Depuis quelques années, nous assistons également à un nombre croissant de jeunes qui sont sensibilisés à l’écologie et qui sont prêts à réaliser de petits gestes au quotidien pour aider notre planète.

Etant maître de mes moyens et de mes achats depuis mon arrivée à Polytech Grenoble, j’ai pu constater que :

Les produits ménagers et d’hygiène sont chers et aussi mauvais pour l’environnement que pour notre santé.

Nous jetons une part importante d’emballages alimentaires lorsque nous déposons leur contenu dans nos placards, et cela sans lire le moindre élément écrit dessus. Cette part est pourtant comprise dans le prix d’achat du produit.

Cet article a pour but de vous exposer quelques alternatives à ces deux situations combinant l’économie et l’écologie qui sont, le plus souvent, des synonymes.

I. Les produits ménagers et d’hygiène

Même si le ménage n’est pas vôtre tâche de prédilection, il reste important pour tenir votre lieu de vie propre et vous garder en bonne santé. Ne dépensez donc pas ces quelques minutes avec des produits chers et qui vont dégrader l’environnement :  à la fois la matière que vous nettoyez, les organismes vivants, mais également votre santé (peau et système respiratoire). C’est également le cas pour vos produits d’hygiène que vous touchez et respirez chaque jour, et qui contiennent de nombreux produits chimiques potentiellement cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.

Voici quelques situations que vous pouvez rencontrer et leurs solutions, plus écologiques et économiques que les produits spécifiques trouvés en grande surface :

Dans ma salle de bain, j’ai des traces de calcaire qui se sont déposées sur les robinets et le pommeau de douche. La solution : déposez du vinaigre blanc (0.50€/L) ou du jus de citron, que vous laissez agir environ 5 minutes, puis essuyez avec une éponge légèrement humide. Si cela ne suffit pas, vous pouvez laisser agir la nuit. Cette solution s’applique également dans les bouilloires entartrées !

J’ai laissé (un peu trop longtemps) de la viande dans mon réfrigérateur et il y a une odeur qui n’est pas très agréable. La solution : dans une coupelle ou un couvercle de bocal, déposer une couche d’environ 3mm de bicarbonate de soude/sodium alimentaire (4€/kg). Celui-ci va absorber les odeurs. C’est une très bonne astuce qui fonctionne environ 1 semaine, et intéressante pour les personnes allergiques au parfum. Vous pouvez également y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de citron, antiseptique et désodorisante, qui vont parfumer votre frigo. Cette solution peut aussi trouver sa place dans la salle de bain, mais sa durée sera plus faible à cause de l’absorption de l’humidité de la pièce.

J’ai cuisiné sur mon plan de travail et il est assez sale. J’aimerais également le désinfecterLa solution : dans une bouteille en spray/vaporisateur, ajouter 1/3 de vinaigre blanc puis 2/3 d’eau. Il suffit de vaporiser la surface et de nettoyer avec une éponge propre. L’odeur de vinaigre étant assez forte, vous pouvez y ajouter des huiles essentielles, préférentiellement de citron ou de tea tree (environ 5 gouttes pour 50cl de produit final).

Ma douche évacue peu d’eau et celle-ci stagne dans le bac. La solution :  verser 5 cuillères à soupe de bicarbonate de soude, auquel vous ajoutez un verre de vinaigre blanc. Pour un meilleur résultat, faites bouillir le vinaigre blanc avant de le verser. Si cela ne fonctionne pas, ou pour une meilleure efficacité, vous pouvez effectuer des pressions (mouvements de va-et-vient) avec une ventouse  (3€).

Je n’ai plus de liquide vaisselle et j’aimerais le faire moi-même (que vous ayez des allergies, la peau sensible ou juste envie de produits naturels). La solution (pour 50cL de liquide vaisselle) : prendre 30g de savon de Marseille que l’on râpe (10€/kg), puis ajouter 40cL d’eau bouillante. Mélanger l’ensemble jusqu’à ce que le savon soit dissout. Ajouter une demi-cuillière à soupe de bicarbonate de soude, de cristaux de soude (6€/kg) et de vinaigre blanc. Laisser refroidir et mettre dans votre (ancienne) bouteille de liquide vaisselle. Vous pouvez également y mettre des huiles essentielles (environ 5 gouttes) en préférant le tea tree pour ses propriétés de désinfection.

liquide vaisselle
Mon liquide vaisselle fait maison

II . Les produits alimentaires

Nous mangeons (normalement) tous. Cela implique de se déplacer pour acheter les denrées, de prendre un paquet/emballage, de le ramener au logement et enfin de le jeter. Et cela en quelques heures… Nous n’avons pas le visuel sur ce qu’il se passe avant le supermarché et qui représente la culture du produit et son déplacement jusqu’au lieu d’achat (voire la rémunération de l’agriculteur). Il existe quelques solutions pour diminuer les déchets, le trajet des produits ou leur type de culture.

La vente en vrac

  1. La vente en vrac présente de nombreux avantages : on ne prend que la dose que l’on souhaite, ce qui est pratique étant étudiant pour utiliser de petites quantités et ne pas jeter le reste, ou tout simplement pour goûter un produit. Il y a également peu d’emballages, voire pas du tout si l’on apporte les siens (en préférant les contenants en verre). Ces services sont désormais disponibles dans de nombreuses grandes surfaces, mais également dans des magasins uniquement réservés à la vente en vrac. Ces magasins disposent également de produits d’entretien, cités dans la partie précédente, de produits d’hygiène tels que des savons qui sont plus naturels (voire solides), toujours sans emballage, mais aussi des accessoires comme des brosses spéciales pour la vaisselle, des bee wraps, des bouteilles en inox ou encore des brosses à dents rechargeables. La cellule Humani’terre de Polytech Grenoble (le BDH) est partenaire du magasin La Bonne Pioche à Grenoble, ce qui vous permet d’avoir une réduction dans ce magasin spécialisé dans la vente en vrac (plus d’informations en contactant le BDH) !
  1. Aller au marché ou directement chez le producteur

    Nous avons tous un marché qui se situe proche de notre logement, alors pourquoi ne pas y aller ? En effet, les produits proposés sont, le plus souvent, à des prix inférieurs à ceux trouvés en grande surface. De plus, si les producteurs sont locaux, vous avez à la fois une diminution de l’empreinte carbone liée au transport des produits, mais également un contact direct avec le producteur ! Il peut vous apprendre les spécificités de la culture (biologique, préservation des sols) et, vos achats lui permetent une rémunération plus juste pour son travail. Au même titre que pour la vente en vrac, il est possible d’acheter uniquement la quantité nécessaire de produit, ce qui évite le gaspillage alimentaire.

    Cuisiner soi-même

    Après avoir acheté ses aliments au marché, chez le producteur ou en magasin de vrac, il faut les cuisiner afin de les transformer en plat cuisiné. Cette étape, quand elle est réalisée par nous-mêmes, évite les emballages (souvent plastiques), les additifs ou conservateurs, et permet de contrôler la quantité de protéines/lipides/glucides, de conserver les minéraux et vitamines et permet la cuisson personnalisée. Même si cela peut représenter une durée importante pour certains plats préparés, les répercussions sur l’économie, l’écologie et la santé sont d’autant plus importantes positivement.  Par exemple, le fait de « juste » râper ses carottes au lieu d’acheter une barquette permet d’économiser de l’argent mais aussi d’éviter les emballages et l’importante dose de sauce (et accessoirement de perdre quelques calories avec les efforts pour râper). Au final, aller au supermarché pour l’acheter prend un temps plus important que de faire cette action de râper soi-même ses carottes. Un gain de temps supplémentaire !

Et pour éviter le gaspillage des emballages ?

Pour éviter le gaspillage des emballages que vous avez achetés (avant de prendre les bonnes résolutions), vous pouvez conserver tous les emballages en verre, comme les bocaux par exemple : ils seront parfaits pour l’achat en magasin de vrac. Vous pouvez également garder vos emballages de produit d’entretien : vaporisateurs et bouteilles en plastique résistantes notamment pour y stocker et utiliser vos produits faits maison. Vous pouvez également détourner leurs utilisations initiales pour améliorer votre cuisine et la conservation des aliments. N’hésitez pas à garder vos petits bocaux en verre, après utilisation puis nettoyage, pour y stocker vos préparations. Par exemple, dans d’anciens bocaux de sauce tomate de 200g, je stocke mes portions individuelles de riz au lait. Ainsi, mes portions se conservent plus longtemps et restent protégées. Dans des bouteilles en verre de soda, après utilisation, vous pouvez les conserver pour y faire vos propres boissons ou y stocker votre eau. Et pour une bouteille en plastique usagée prête à partir au tri sélectif ? Vous pouvez découper le haut de la bouteille pour en faire un entonnoir qui servira à verser votre riz au lait dans vos bocaux ! (Oui, j’aime le riz au lait).

Ces solutions ne vous prendrons que quelques secondes supplémentaires à être appliquées, mais vous offriront quelques euros d’économie, un meilleur impact écologique et un moindre impact sur votre santé. Alors qu’attendez-vous pour passer au vert ?

The science of boredom

No matter who you are and what you were doing during the lockdown, at some point or another, you must have felt this weird and pretty obnoxious feeling that we all know so well, boredom. Of course, boredom is not a feeling exclusive to the lockdown, but the limitations in term of movement and activities available greatly enhances the probability of it occurring. But why, why is our brain « torturing »us in such a way,  wouldn’t life be less boring  if « boring » didn’t exist ?

The face you make when you are bored

Boredom is by definition the feeling of ininterest in an activity we may be partaking in or just the lack of said activity. In other words, we get bored when we are left alone with ourselves and our thoughts, when whatever we are doing at that point in time is not stimulating enough to make us use our brains. When we think about it from this perspective, we notice that it means that our natural state of being is a state of boredom, and we get out of it whenever we start doing something stimulating enough. So does that mean that living in itself is boring ? Just « being » is not enough for our brains ?

Life is boring:

Animals get bored too, they need a certain amount of stimulus to stay healthy, but the amount and kind of stimulus they need if what makes us different. We are always looking for new ways to stimulate ourselves. Unlike a dog,for example, just going out to walk once every day is far from being enough for us. We could say that life is boring by default to force us to be creative with ourselves. On top of that, the part of the brain that controls boredom is the frontal cortex, the same part that helps with self-control and self-regulation. So in a way, boredom is a way for us to control our lack of activity. This begs the question, if we have a part of the brain specifically designated to force us to do more, does that mean that not doing anything is dangerous?

Our addiction to excitement :

A lack of activity is dangerous for us both mentally and physically, physically in the sense that the body is gonna be less developed and more prone to get sick, and mentally through different mental disorders such as depression and anxiety. Our brains have thaasophobia, the fear of getting bored, if exposed to a total lack of activity, our brains can go as far as finding stimulation out of self-mutilation or from hallucinations.  Another negative effect of too much boredom is addiction, a lack of stimuli can trick our brains into getting addicted to harmful substances/activities to get some excitement out of it.           Why do we get bored even when partaking in activities then ? Well the chart down below explains to a certain extent, an activity is considered boring if our skill level in said activity is high enough to be able to execute it without using any considerable amount of energy.

Flow model from the book « Finding                           F low », 1997 by Csikszentmihalyi, M.

Boredom is anything but boring :

In the wheel of emotions shown down below, we can see that boredom is a subcategory of disgust,  an emotion that keeps us away from harmful things, it protects us the same way boredom protects us from monotony and sameness, it allows us to go out of our way to try new things. Boredom is a state of mind in which you are left alone to think about how to be more productive, It’sa feeling that keeps us going forward and It’swhat made us become what we are today as a species.

Robert Plutchik’s « Wheel of emotions »